Climat : « si nous n’agissons pas maintenant, il sera trop tard » (GIEC)
Plusieurs études indiquent que la limitation des investissements dans le fossile et le changement des habitudes de consommation sont des défis majeurs que l’humanité doit relever pour atteindre le Net Zéro.
Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), un organisme de l’ONU basé à Genève, a publié, lundi 4 avril, le dernier volet de son sixième rapport sur la situation climatique globale. Selon les spécialistes, une réduction des combustibles fossiles et un investissement dans les sources d’énergie renouvelable, sont nécessaires pour limiter le réchauffement de la planète à + 1,5 °C par rapport à l’ère préindustrielle.
« Si nous n’agissons pas aujourd’hui, il sera trop tard : nous ne pourrons plus limiter le réchauffement de la planète à 1,5 °C. Sans une réduction immédiate et radicale des émissions dans tous les secteurs, ce sera impossible », a déclaré Jim Skea coprésident du groupe de travail III du GIEC.
Dans le même temps, les experts suggèrent l’utilisation à grande échelle des énergies de substitution comme l’hydrogène, tout en optimisant l’usage de l’énergie, entre autres.
Par ailleurs, le rapport souligne que l’atteinte de ces objectifs implique également la mise en place de normes politiques et financières strictes et équitables.
« Si nous opérons les bons choix en matière de politique, d’infrastructures et de technologies, nous pourrons changer nos modes de vie et nos comportements, avec à la clé une diminution de 40 à 70 % des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2050 », a indiqué le rapport.
Le rapport du GIEC s’inscrit dans la même logique que les résultats d’une étude publiée le 22 mars dans laquelle, l’institut pluridisciplinaire Tyndall Centre for Climate Change Research donnait 12 ans aux pays riches pour quitter le fossile.
Source: Agence Ecofin