Au Cameroun, le secteur minier contribue très peu à l’économie, malgré les importantes ressources minérales du pays. Depuis quelques années cependant, davantage de compagnies étrangères investissent pour explorer l’or, le lithium, la bauxite ou encore le fer.
Le ministère camerounais des Mines, de l’Industrie et du Développement technologique a récemment confirmé la validité de cinq permis d’exploration acquis en 2021 par Technology Minerals. C’est l’annonce faite le mardi 28 février par la junior minière britannique qui précise qu’au moins trois des licences se trouvent dans des zones considérées comme prometteuses pour le nickel et le cobalt.
En attendant la confirmation du gouvernement camerounais, il faut noter que la filiale locale de Technology Minerals a déjà mené une évaluation géochimique, un échantillonnage du sol et un échantillonnage lithogéochimique. Elle s’attèlera désormais à une étude de télédétection plus détaillée de la zone afin de confirmer la présence de nickel, de cobalt et même de manganèse.
« La zone d’intérêt étant située près du gisement latéritique de nickel-cobalt de classe mondiale de Nkamouna et couvrant environ 2 500 km² dans une zone considérée comme prometteuse pour le nickel et le cobalt, nous sommes impatients de poursuivre les travaux d’exploration afin d’améliorer notre compréhension du potentiel », a commenté Alex Stanbury, PDG de Technology Minerals.
Pour rappel, la junior minière a pris le contrôle des cinq licences d’exploration fin 2021, grâce au rachat de la société Onshore Energy Limited. Les licences n’étant pas considérées comme valides en vertu de la loi camerounaise, Technology Minerals a passé les derniers mois à régulariser la situation.
Agence ecofin