Burkina/Surveillance des eaux usées : Les acteurs en conclave à Ouagadougou pour dresser l’état des lieux
Préserver la santé publique, en identifiant les risques potentiels, en proposant des réponses rapides aux menaces émergentes et en contribuant à la mise en place des politiques de gestion de l’eau plus efficace. Ce sont, entre autres, les objectifs visés par cet atelier sur la surveillance des eaux usées au Burkina Faso qui réunit les parties prenantes.
Pendant deux jours (13 et 14 décembre 2023 à Ouagadougou), les parties prenantes, composées, entre autres, de médecins, chercheurs, acteurs de la société civile et des partenaires financiers, dresseront l’état des lieux de la surveillance des eaux usées au Burkina, partageront les connaissances en la matière et discuteront sur les perspectives d’amélioration de cette surveillance. L’ouverture de l’atelier a eu lieu ce mercredi 13 décembre sous la présidence du délégué général du CNRST, Dr Emmanuel Nanéma.
Cet atelier se tient dans le cadre de l’exécution du projet dénommé EDCTP (épidémiologie génomique pour la surveillance et le contrôle des infections liées à la pauvreté et des infections émergentes/réemergentes en Afrique subsaharienne), qui se base sur la surveillance de l’environnement pour faire avancer l’action de santé publique dans une perspective de one health.
C’est à dire une approche prenant en compte l’interdépendance entre la santé des humains, des animaux et de l’environnement. Ledit projet est mis en œuvre par huit consortiums, dont trois pays en Afrique (Burkina Faso, République démocratique du Congo et Tanzanie), et cinq institutions européennes.