Burkina-Stratégie nationale REDD+ : des documents d’évaluation environnementales soumis à la validation


Le Ministre de l’environnement, de l’eau et de l’assainissement Roger BARO a procédé ce lundi 27 novembre 2023 à l’ouverture de l’atelier national de validation du rapport de l’Evaluation environnementale et sociale stratégique (EESS) et des instruments de sauvegardes de la stratégie nationale REDD+.

Organisé par le secrétariat permanent pour la REDD+, avec l’appui technique et financier de la Banque mondiale, le présent atelier a pour objectif d’examiner et valider le rapport de l’Evaluation environnementale et sociale stratégique (EESS), le Cadre de gestion environnementale et social (CGES) et les autres cadres spécifiques. Deux jours durant les membres du comité national REDD+ et l’ensemble des parties prenantes, vont apporter leurs observations, amendements et recommandations pour améliorer la qualité desdits documents.

 

Depuis 2021 la stratégie nationale REDD+ de notre pays fait l’objet d’une évaluation environnementale et sociale stratégique au regard des multiples enjeux et risques environnementaux et sociaux que renferment ses options stratégiques. Cette évaluation vise à minimiser les risques et impacts environnementaux et sociaux négatif potentiels des options stratégiques REDD+ qui sont contenues dans la stratégie nationale REDD+.

Ce processus a permis d’élaborer des outils stratégiques de gestion des risques et impacts négatifs résiduels que sont le cadre de gestion environnementale et social (CGES), le cadre fonctionnel, le cadre de politique de réinstallation et le cadre de gestion des pesticides. Selon une étude réalisée par la Banque Mondiale en 2022, le Burkina Faso a perdu près de 47,5% de ses forêts entre 1992 et 2014.

De même selon les statistiques réalisées par le Ministère en charge de l’Agriculture en 2018, il y’a près de 15 600 km2 de terres dégradées à travers le pays. Ainsi le Burkina Faso en quête de solutions idoines a adhéré depuis 2013 au processus de réduction des émissions de gaz à effet de serre issue de la déforestation et de la dégradation, prenant en compte le rôle de la gestion durable des forêts, de la conservation et du renforcement des stocks de carbone forestier (REDD+).

 

Pour le Ministre Roger BARO lesdits documents à examiner se doivent de refléter notre détermination collective à protéger nos forêts, à promouvoir une gestion forestière responsable et à gérer de façon intégrée et durable nos paysages. «Ces instruments de sauvegardes sont essentiels pour assurer des actions en faveur de la réduction des émissions de gaz à effets de serre qui doivent être réalisées en tenant compte de l’équité sociale et de la sauvegarde de la biodiversité conformément aux garanties de Cancûn » a affirmé le Ministre.

Il a ajouté qu’il reste convaincu « qu’une planète terre saine est le patrimoine indispensable à la survie de l’humanité et c’est pour cette raison que nous devons la protéger et la sauvegarder en vue d’un développement harmonieux». De ce fait, il a invité les acteurs à participer activement aux discussions, à partager leurs préoccupations et à contribuer à l’amélioration et à la validation de ces documents importants.

Pour terminer, le ministre Roger BARO a remercié tous ceux qui sont impliqués dans le processus REDD+ du Burkina Faso, et particulièrement la Banque Mondiale qui grâce à ses efforts a permis à notre pays d’engranger d’importants acquis.

DCRP/MEEA

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