Le mardi 5 septembre 2023, le ministère de l’Energie des Mines et des Carrières (MEMC) et le Cabinet SEMICA ont co-animé un point de presse pour annoncer la tenue de la 5e édition de la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO).

Prévue du 28 au 30 septembre 2023 à Ouagadougou, cet évènement de référence du secteur minier ouest-africain connaitra la présence d’une cinquantaine de pays et plus de 2000 participants. Après trois ans de suspension, la Semaine des activités minières d’Afrique de l’Ouest (SAMAO), renait de ses cendres. L’annonce a été faite par le président du comité national d’organisation de la SAMAO, Jean-Baptiste KABORE, par ailleurs Secrétaire général du ministère en charge des Mines.

Co-organisée par le ministère en charge des Mines et le Cabinet SEMICA, cet espace de célébration et de valorisation des potentialités géologiques et minières du continent africain, se tiendra du 28 au 30 septembre 2023 à Ouagadougou, sous le thème « Exploitation minière en Afrique : quelle stratégie pour impacter le développement des économies locales ? ». Cette 5ème édition vise, non seulement à rassurer les partenaires actuels mais aussi à attirer d’autres investisseurs dans ce secteur qui est l’un des plus résilients de notre économie dans le contexte actuel.

Et c’est la Türkiye qui est le pays invité d’honneur de cet évènement. Il réunira au centre de conférence international de Ouaga, plus de 2000 participants composés d’experts, d’investisseurs, de chercheurs et de visiteurs d’horizons divers. Au fil des années, la SAMAO s’est constituée comme un important outil de soutien au développement du secteur minier.

Malgré un contexte sécuritaire imposant beaucoup de contraintes sur la continuité des opérations minières, les données socioéconomiques montrent un secteur résilient avec des indicateurs satisfaisants. « A titre illustratif, à la date du 31 décembre 2022, le Burkina Faso comptait une mine de zinc et treize mines d’or dont quatre sont en arrêt pour une production totale de 57,645 tonnes d’or et de 46, 789 tonnes de zinc. Quant aux emplois directs, ils sont estimés à environ dix-neuf mille » a expliqué Jean-Baptiste KABORE. A côté de l’or, le sous-secteur des substances de carrières connait également un regain d’activités.

La présente édition qui se veut celle de la relance et de l’innovation, prévoit entre autres des panels et des sessions techniques pour discuter des questions spécifiques ayant traits à la transformation des produits miniers en Afrique, aux questions sécuritaires, aux politiques du contenu local dans les pays africains et aux financement des projets miniers par les entreprises nationales. Outre ce partage d’expérience entre experts venus d’horizon divers, des expositions, des visites sur un site minier et/ou de carrière et un diner gala sont également au programme de cette 5e édition.

DCRP/MEMC