Le Ministre de l’Environnement de l’Eau et de l’Assainissement Roger BARO a présidé l’atelier national de validation du nouveau Plan National d’Adaptation (PNA) aux changements climatiques du Burkina Faso ce jeudi 25 janvier 2024 . Le Chef du Département Roger BARO était accompagné de son Directeur de cabinet Ousmane BAWAR et du Secrétaire permanent du Conseil national pour le développement Durable (SP/CNDD) Pamoussa OUEDRAOGO.

Face aux effets néfastes de la variabilité et du changement climatique, les catastrophes naturelles telles que les vents violents, les vagues de chaleur, les poches de sècheresse, les débuts tardifs et fins précoces des saisons de pluie, les épidémies, les épizooties auxquelles notre pays est exposé, le Burkina Faso a adopté en 2015 son Plan national d’adaptation au changement climatique (PNA). Un plan qui vise à limiter les conséquences négatives des changements climatiques sur le développement socio-économique de notre pays dans le moyen et long terme.

Après 5 ans de mise en œuvre le bilan global fait ressortir que sur un total de 143 actions prévues, 96 actions ont été réalisées ou sont en cours de réalisation avec un taux de 67%. Quarante-sept (47) actions n’ont pas connu un début de démarrage, soit 33%. En termes de réalisations par secteurs, l’on a dénombré un taux de de 87, 29% pour le secteur de l’Agriculture, 84,13% pour le secteur des ressources en eau, 57,04% pour le secteur de la santé, 38,88% pour le secteur de l’Environnement et Ressources Naturelles et 6,23% pour le secteur des Infrastructures.

Des chiffres qui indiquent qu’il reste encore des efforts à mener. D’où la tenue de cet atelier pour valider notrebPlan National d’Adaptation révisé prenant en compte le genre et reflétant les aspirations et les priorités du peuple burkinabè.

Pour le ministre Roger BARO , c’est l’aboutissement d’un processus : « ce plan élaboré en 2015, après sa mise en œuvre il fallait faire une révision afin de tenir compte de l’évolution au niveau international et en particulier au niveau de notre pays. Il faut mettre l’accent dans le PNA révisé en termes de mobilisation des ressources, pour que nous puissions avoir assez de ressources financières pour avoir des infrastructures qui s’adaptent. Il faut un tout, quelque chose d’holistique qui permet d’harmoniser les interventions et d’assurer le développement ».

Et Roger BARO de préciser que la mise en œuvre efficiente du PNA est attendue pour dynamiser les secteurs porteurs pour l’économie et les emplois et renforcer la résilience des écosystèmes et des populations afin de faire du Burkina Faso une Nation prospère. Et pour ce faire, li a invité l’ensemble des participants à s’investir davantage pour qu’à la fin des travaux l’on puisse sortir « un nouveau document, un nouveau référentiel qui est conforme aux aspirations de la Transition notamment le plan d’action pour la stabilisation et le développement en termes d’objectifs spécifiques ».

En somme il a au nom du Gouvernement remercié les experts, les partenaires techniques et financiers pour leur soutien à la politique de notre pays en matière d’atténuation et d’adaptation aux effets néfastes du climat.

DCRP/MEEA