Burkina : l’État veut porter à 35 % sa participation dans la mine d’or de Kiakia, WAF propose une alternative

West African Resources Limited (WAF) a annoncé, le 25 novembre 2025, avoir engagé des discussions avec les autorités burkinabè après la volonté exprimée par l’État d’augmenter de 35 % sa participation dans le capital de la mine d’or de Kiakia, située à Gogo dans le Zoundwéogo. Cette opération ferait du Burkina Faso un actionnaire à hauteur de 50 %.

‎Au cours d’une réunion avec le gouvernement, la société minière australienne a toutefois soumis une contre-proposition. Elle suggère de renforcer la participation nationale et les revenus publics à travers le développement de nouveaux projets ou la relance de sites miniers fermés, plutôt que par l’acquisition de parts supplémentaires dans Kiakia.

‎WAF affirme que les autorités lui ont renouvelé leur confiance et leur volonté de parvenir à un accord équilibré pour toutes les parties. Le ministre des Mines, Yacouba Zabré Gouba, a par ailleurs encouragé l’entreprise à poursuivre ses échanges avec la Société de participation minière du Burkina Faso (SOPAMIB), créée en 2024 pour gérer les actifs miniers de l’État, consolider la souveraineté nationale sur les ressources et stimuler les investissements dans le secteur.

‎Le Président exécutif et Directeur général de WAF, Richard Hyde, s’est récemment rendu au Burkina Faso pour rencontrer plusieurs responsables, dont les ministres des Mines et des Finances ainsi que le Directeur général de la SOPAMIB, afin de faire progresser les négociations.

La compagnie assure vouloir continuer à collaborer étroitement avec la SOPAMIB pour identifier de nouvelles pistes d’investissement susceptibles d’accroître la participation nationale, de créer des emplois et de renforcer les retombées sociales. Elle se dit également disposée à examiner la demande du gouvernement concernant l’augmentation de sa participation dans Kiakia SA, tout en veillant à protéger les intérêts de ses actionnaires et partenaires financiers.


‎Richard Hyde a salué l’attitude constructive des autorités burkinabè, estimant que les discussions traduisent une vision commune d’un secteur minier robuste, durable et profitable à la population, tout en créant de la valeur sur le long terme pour l’ensemble des acteurs impliqués.

Géo-Canal-Info

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