Burkina : le Programme National de l’Assainissement des eaux usées et excréta fait son bilan du 1er semestre de l’année 2024
La Direction générale de l’Assainissement, des Eaux usés et Excréta (DGAEUE) a tenu le jeudi 12 août 2024 à Ouagadougou, la deuxième session de l’année 2024 du cadre de dialogue de gestion du Programme national de l’assainissement des eaux usés et excréta (PN-AEUE). L’ouverture des travaux a été présidée par la Chargée d’étude Diane SOME/COMPAORE, représentant le Secrétaire général du Ministère de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement (MEEA) Bouraïma KOUANDA. A ses côtés la Directrice générale de l’Assainissement des Eaux usées et Excréta Julienne TIENDREBEOGO et le Chef de file des Partenaires techniques et financier Ousmane DIALLO.
Cet atelier a permis d’examiner le rapport bilan à mi-parcours 2024 de mise en œuvre du Programme national de l’assainissement des eaux usées et excréta, la programmation révisée dudit programme et l’évaluation des défis restants de l’année 2024.
Du rapport bilan au premier semestre 2024 il est ressorti qu’en terme de réalisations, on dénote au total 10 978 latrines familiales en milieu rural et 3 567 latrines familiales en milieu urbain.
En ce qui concerne les latrines publiques et institutionnelles l’on dénombre 415 blocs de latrines. A travers l’Assainissement total piloté par la communauté (ATPC), ce sont au total 229 villages déclenchés, 99 villages déclarés Fin de la défécation à l’air libre (FDAL) et 69 villages certifiés FDAL.
Pour ce qui est de la programmation révisée des activités, pour le milieu rural l’on passe de la réalisation de 36 872 à 40 122 latrines familiales avec le passage d’un coût de 6 milliards 91 millions 886 mille à 6 milliards 481 millions 515 mille FCFA au 30 juin 2024. Pour le milieu urbain, en dehors des prévisions de l’ONEA qui n’ont pas subi de changement, les prévisions des autres acteurs passent de 219 à 695 latrines familiales à des coûts respectifs de 60,319 millions et 114,796 millions de FCFA.
Malgré ces résultats obtenus il faut relever que des difficultés et des contraintes ont émaillé la mise en œuvre du programme, notamment l’accès limité dans certaines zones d’intervention du fait de l’insécurité. Ainsi la chargée d’études Diane SOME/COMPAORE a invité « les acteurs de l’assainissement à tous les niveaux à persévérer dans leurs efforts au cours du second semestre de l’année 2024 afin d’apporter une amélioration considérable dans la mise en œuvre du PN-AEUE ».
DCRP/MEEA