Burkina-Infrastructures hydrauliques : le Ministre Roger BARO satisfait du niveau d’exécution des travaux du barrage de Niou
Le ministre de l’Environnement de l’Eau et de l’Assainissement ,ses collaborateurs et Gouverneur de la région du Plateau-Central SY Assetou BARRY/TRAORE sont allés constater l’état d’avancement des travaux du chantier du barrage et du périmètre irrigué de Niou, une localité située à 10 Km de Boussé dans la province du Kourwéogo.
L’ouvrage d’un coût d’un milliard 155 million de FCFA a été réalisé à travers le Projet de Mobilisation et de Valorisation des Eaux de Surface dans le Plateau Central (PMVEC). Il ressort de cette visite que la partie plan d’eau d’une capacité de plus de 1million 256 mille mètres cubes d’eau est à un taux d’exécution de 99.5%. Quant à la deuxième partie constituée d’un périmètre irrigué de 42 hectares, elle est à un taux de réalisation de 83%. Des niveaux d’avancement qui donnent assurance quant à la disponibilité du barrage pour l’exploitation la prochaine campagne agricole.
L’infrastructure permettra à terme le développement de la maraîcher culture, la pisciculture et fournira de la ressource en eau pour l’élevage ; chose qui entre en droite ligne de la politique du gouvernement de la transition pour l’atteinte de l’autosuffisance alimentaire et la création d’emplois.
Le ministre se dit satisfait du travail de l’entreprise vu le taux d’avancement des travaux. Pour lui, cette sortie terrain a permis de constater de visu l’exécution des travaux. Il a donné des orientations aux parties prenantes pour une bonne réalisation du reste des travaux avant la saison des pluies, cela afin que le barrage soit exploitable pour la présente la saison agricole.
Le ministre Roger BARO a terminé sa visite en invitant les populations bénéficiaires a une bonne utilisation de l’infrastructure : « Pour ce barrage nous avons insisté que la bande de servitude qui a été déjà délimitée et qui a bénéficié de deux saisons de reboisement soit renforcée et que les populations comprennent que là où les activités sont autorisés c’est sur la plaine aménagée. Sur la bande de servitude il est proscrite toute activité humaine pour permettre au barrage de vivre plusieurs années pour permettre aux populations d’avoir plusieurs sources de revenus. »
DCRP/MEEA