Entrée en production commerciale en décembre 2022, la mine d’or Bomboré peut livrer jusqu’à 155 000 onces (4,39 tonnes) d’or en 2023. Son propriétaire canadien a l’intention d’accroitre cette capacité de production grâce à des travaux qui seront achevés d’ici 2025.
Au Burkina Faso, Orezone Gold a publié le 11 octobre les résultats d’une étude portant sur l’agrandissement de sa mine d’or Bomboré. Les résultats montrent que l’actif peut livrer en moyenne 186 000 onces d’or par an jusqu’en 2034, pour une production totale de 2,11 millions d’onces (59,82 tonnes) d’or, en incluant la production des neuf derniers mois de 2023.
Pour concrétiser ce potentiel, la compagnie minière canadienne devra investir 167,5 millions de dollars dans la construction d’une nouvelle usine. Cette dernière fera passer la capacité de traitement annuelle de Bomboré de 5,9 millions de tonnes actuellement à 10,3 millions de tonnes.
L’entrée en service de la nouvelle usine de traitement est attendue au troisième trimestre 2025, sous réserve d’une mobilisation des fonds nécessaires et du lancement des travaux au premier trimestre 2024. Une fois l’extension réalisée, notons que la compagnie table sur une production annuelle moyenne de 231 000 onces au cours des trois premières années.
« La phase 2 de l‘extension créera plusieurs centaines de nouveaux emplois pendant la construction, qui viendront s’ajouter aux 2 400 emplois locaux directs qui soutiennent actuellement les opérations existantes. Une fois achevée, cette extension créera également d’autres emplois locaux à long terme […] tout en fournissant une source plus importante de recettes fiscales et de redevances pour le Burkina Faso », a commenté Patrick Downey, PDG d’Orezone.
Pour rappel, la mine d’or Bomboré est entrée en production commerciale en décembre 2022. Détenue à 10 % par le gouvernement burkinabé, elle a livré 107 509 onces pour les neuf premiers mois de 2023.
Agence ecofin