Marula Mining possède des projets de cuivre et de graphite en Tanzanie, ainsi qu’une ancienne mine de lithium sud-africaine qu’elle tente de remettre en production. Alors que le Kenya veut exploiter ses métaux nécessaires à la transition énergétique, la société britannique cherche à se positionner.
Marula Mining, compagnie minière active sur divers métaux en Afrique australe et de l’Est, a annoncé le 24 mai la création de Muchai Mining Kenya Limited. Cette filiale locale, succédant à une autre filiale Muchai Mining au Zimbabwe, devrait permettre à la compagnie de saisir les opportunités liées à la transition énergétique dans ce pays, notamment en exploitant du cuivre et du graphite.
Immatriculé à Londres au Royaume-Uni, le siège social de Marula Mining se trouve à Nairobi, la capitale kényane, depuis septembre 2022. La création de Muchai Mining devrait permettre à la compagnie de jouer un rôle plus actif dans le secteur minier local, en signant par exemple des partenariats avec d’autres entreprises déjà présentes dans le pays ou en faisant des demandes directes de permis miniers au gouvernement.
« En tant qu’entreprise, nous nous sommes activement engagés auprès d’un certain nombre de groupes industriels dans le pays et nous sommes désireux de jouer un rôle dans l’établissement du secteur minier kényan en tant que contributeur à la croissance économique et à l’emploi », explique Jason Brewer (photo), PDG de Marula.
Notons que les plans de Marula coïncident avec les efforts du gouvernement visant à accroitre la contribution du secteur minier à l’économie (actuellement environ 1 % du PIB) en tirant profit des métaux dont la demande explose à cause de la transition énergétique.
Il s’agit notamment du cuivre, des terres rares, du manganèse et de l’uranium dont la présence a pu être confirmée grâce à une récente étude géophysique aéroportée ésur l’ensemble du territoire.
Agence ecofin