Burkina : WaterAid renforce les capacités des ONG et associations sur le suivi des politiques publiques
WaterAid Burkina échange avec les acteurs des ONG et association regroupés au sein du secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (SPONG) sur les engagements et les promesses du gouvernement en matière d’eau et d’assainissement. Un atelier d’échange axé notamment sur le renforcement de capacités qui a lieu ce jeudi 30 mars 2023.
Permettre aux ONG et associations de connaitre les priorités du gouvernement en matière d’eau, hygiène et assainissement, WaterAid en collaboration avec le ministère de l’Environnement outillent essentiellement les unités de coordination du secrétariat permanent des organisations non gouvernementales (Spong) sur le suivi des politiques publiques sur ces priorités.
Selon Celestin Pouya, directeur de plaidoyer de WaterAid, les priorités du gouvernement sont fondées sur les défis du secteur. « A la date du 31 décembre 2021, seulement 76, 2% des burkinabé qui ont accès à l’eau potable et 26, 2% à l’assainissement. Quant au volet hygiène, il y a encore beaucoup de défis », fait -il savoir. Pourtant, poursuit-il, le gouvernement s’est engagé pour l’accès universel à l’eau, hygiène et assainissement à l’horizon 2030.
A en croire Richard Ouedraogo, chargé de projet du Spong qui compte 259 membres, tous essaient de travailler sur leur plan d’action pour accompagner les communautés afin d’améliorer l’accès de l’eau, hygiène et assainissement. « Le Spong accompagne le gouvernement dans ses défis de son plan d’action à travers le suivi et le contrôle citoyen et aussi l’interpellation citoyenne », ajoute-t-il.
L’atelier d’échange initié par WaterAid et le ministère en charge de l’Environnement permettra aux unités de coordination régionale de renforcer leurs capacités et de pouvoir suivre au pas à pas le déroulement de l’agenda du gouvernement au niveau régional. « La région du Nord est la troisième région la plus touchée par la crise sécuritaire, la question d’eau et d’assainissement se pose. Nous souffrons de cette situation qui amènent les populations déplacées et celles hôtes à parcourir des dizaines kilomètres pour avoir de l’eau potable », explique Grégoire Coulibaly, représentant de l’Unité de coordination de la région du Nord. Pour des participants, cet atelier va permettre à tous les membres des unités de coordination de pouvoir mettre le doigt et de suivre les activités du gouvernement pour mieux mener les nôtres sur le terrain.