Selon nos confrères de l’agence Ecofin, la République Démocratique du Congo, avec pour réputation de scandale géologique représente environ 70 % de l’offre mondiale de cobalt. Le pays héberge les plus grands producteurs du métal.
En effet, en 2022, la société suisse Glencore a produit 40 200 tonnes, grâce à ses mines de cuivre-cobalt Katanga et Mutanda. Elle devance la China Molybdenum Company (CMOC), deuxième producteur mondial qui a produit 10 465 tonnes de cobalt en 2022 en RDC.
Si on en croit les documents financiers de la CMOC relayés par Bloomberg, l’entrée en production de la mine Kisanfu en RDC est prévue pour le deuxième trimestre de l’année. Un succès qui devrait ajouter annuellement 30 000 tonnes à la capacité de production de CMOC et lui permettre de dépasser le suisse Glencore. Dans ses prévisions, CMOC compte doubler sa production de cobalt en 2023.
En rappel, la CMOC a un différend qui l’oppose depuis un an à l’entreprise publique minière congolaise Gécamines. Ce différend concerne la mine de cuivre-cobalt Tenke Fungurume. Gécamines accuse CMOC de sous-évaluer les réserves de la mine pour payer moins de redevances. Elle a par ailleurs obtenu des autorités congolaises la suspension des exportations de cuivre et de cobalt de la compagnie chinoise depuis juillet 2022. Cette situation est en passe d’être résolue d’où les prévisions de CMOC de doubler sa production.
CMOC est une entreprise minière. Elle est cotée à la bourse de Hong Kong et à la bourse de Shanghai. L’entreprise est l’un des plus importants producteurs de molybdène au niveau mondial. Elle est également l’un des plus grands producteurs de tungstène au monde, le deuxième producteur de cobalt et de niobium, et un producteur de cuivre de premier plan au niveau mondial.
Mines Actu Burkina