L’Agence de protection de l’Environnement du Malawi a approuvé l’étude d’impact environnemental, social et sanitaire (ESHIA) du projet de terres rares Songwe Hill. C’est l’annonce faite le jeudi 26 janvier par le canadien Mkango Resources qui précise qu’il s’agit d’une étape importante vers l’obtention d’un permis minier pour son actif situé dans le district de Phalombe.
« Le ministère de la Justice du Malawi a désigné un cabinet d’avocats […] pour procéder à un examen final de l’accord de développement minier (MDA) et nous espérons conclure sous peu un accord gagnant-gagnant pour la nation du Malawi et toutes les parties prenantes de Mkango », a ajouté le président de la compagnie Alexander Lemon.
Une fois le permis minier obtenu, il faut noter qu’il restera à la compagnie la mobilisation des fonds nécessaires, 277,4 millions $ d’après la DFS, pour construire ce qui devrait être la première mine de terres rares dans le pays. Selon l’étude de faisabilité définitive (DFS) publiée l’année dernière, l’entrée en production pourrait intervenir en 2025 et la mine peut être exploitée sur 18 ans.
Pour rappel, le Burundi héberge la seule mine africaine de terres rares, en l’occurrence Gakara, où la production est suspendue depuis 2021. Outre le Malawi, notons que d’autres pays africains comme la Tanzanie ou l’Ouganda s’activent pour rejoindre le cercle des producteurs.
Avec la croissance de la demande et la volonté de plusieurs pays acheteurs de réduire leur dépendance à la Chine qui représente plus des deux tiers de l’offre mondiale de terres rares, il existe en effet des opportunités pour diversifier le secteur minier des pays suscités et accroitre leurs revenus d’exportation.
Agence ecofin