Depuis l’invasion de l’Ukraine par la Russie, plusieurs séries de sanctions ont été imposées aux entreprises russes à travers le monde. Pour le moment, la bourse des métaux de Londres n’a pas instauré de mesures particulières contre les métaux exportés depuis la Russie.
La compagnie minière russe Rusal a transmis une lettre au London Metal Exchange pour dénoncer le traitement discriminatoire que la bourse envisage d’appliquer aux métaux russes en 2023. L’organisation qui assure le fonctionnement du plus ancien marché mondial de métaux industriels a en effet proposé la semaine dernière d’identifier comme tels les métaux provenant de Russie.
« Afin de servir au mieux le marché par la transparence, sans pointer du doigt une origine ou un producteur spécifique, nous vous demandons de confirmer que tout rapport futur contiendra la répartition du métal de toutes les régions », suggère plutôt le plus grand producteur d’aluminium en dehors de la Chine, dans la correspondance obtenue par l’Agence Ecofin.
Pour rappel, Rusal exploite des mines de bauxite dans plusieurs pays, dont la Guinée où elle possède deux sociétés.