Si trois pays de la sous-région font désormais partie du top cinq des producteurs africains d’or, la CEDEAO doit encore résoudre de nombreux défis liés à l’insécurité, l’énergie ou encore la régulation.
« L’Afrique de l’Ouest a plus de potentiel que n’importe quelle autre région de la planète. Sa géologie est semblable à celle du nord de l’Ontario, du Québec ou de l’Australie-Occidentale, des ceintures exceptionnellement prolifiques », nous confiait il y a quelques mois Richard Young, le patron du groupe minier canadien Teranga Gold Corporation (TGC), actif au Sénégal et au Burkina Faso.
La région se situe au troisième rang mondial des zones les plus riches en terrains aurifères, après l’Australie et le Canada.
Trois pays font désormais partie du top cinq des producteurs africains d’or, à commencer par le Ghana (l’ancienne Gold Coast), qui est devenu le plus grand producteur du continent avec 142 tonnes extraites en 2019, devant l’Afrique du Sud (118 t), le Soudan (76 t), le Mali (61 t, avec quinze mines industrielles exploitées) et le Burkina Faso (51 t, quatorze mines).
Si, selon les experts, la région est encore largement « sous-explorée », elle attire cependant un nombre croissant d’acteurs, à l’instar de Barrick Gold. Devenu le numéro un mondial du secteur après sa fusion avec Randgold Resources en janvier 2019, le groupe canadien est installé au Mali depuis une quinzaine d’années et est aujourd’hui présent au Burkina Faso, en Côte d’Ivoire et au Sénégal.
Source: Jeune Afrique