En Guinée, les travailleurs de Winning Consortium Simandou, l’une des deux compagnies avec l’australien Rio Tinto à opérer sur le géant projet de fer Simandou, sont en congé forcé pour un mois. Ce chômage technique rapporté lundi 18 juillet dans la presse locale, intervient après la suspension par le gouvernement en début de mois de toutes les activités en lien avec le développement du projet.
Pour Conakry, il s’agit d’un moyen de pression destiné à accélérer le processus de formalisation d’une coentreprise dans laquelle l’Etat détiendra une participation de 15 %, aussi bien pour la mine que pour les infrastructures portuaires et ferroviaires. Ces dispositions prévues par l’accord-cadre signé en mars dernier sont censées permettre au gouvernement de mieux participer aux profits liés à l’exploitation de l’un des plus grands gisements mondiaux de minerai de fer.
Si un terrain d’entente n’est pas trouvé avec les autorités, WCS envisagerait le licenciement des employés, plus de 11 000 locaux et 3 700 Chinois. Cette information provenant d’un employé, n’a pas été confirmée par l’entreprise.