Burkina-Banque mondiale: Dr. Maminata COULIBALY signe pour 75 milliards en faveur du Projet de Gestion des paysages Communaux
Le ministre de l’Economie, des finances et de la prospective Seglaro Abel SOME a procédé à la signature de trois accords de financement avec Madame Maimouna Mbow FAM, Représentante Résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso. Ces accords relatifs au financement de trois projets dont le projet de gestion durable des paysages communaux pour la REED+ s’élèvent 185,58 milliards.
L’acte de signature de convention a eu lieu, ce jeudi 30 juin 2022 en présence de plusieurs membres du gouvernement dont le ministre de l’Agriculture, des ressources animales et halieutiques Innocent KIBA porte-parole du gouvernement à la cérémonie et la ministre de l’Environnement de l’Energie de l’eau et de l’assainissement Dr Maminata COULIBALY.
D’un coût global de 309, 9 millions de dollars USD soit à peu près 185,58 milliards de francs CFA ces accords de financement ont concerné essentiellement le projet d’Urgence de Développement Territorial et de Résilience (PUDTR) du ministère en charge de l’agriculture, celui en charge de l’Environnement avec le Projet de Gestion Durable des Paysages Communaux pour la REED+ (PGDPC/REED+) et le dernier, le Projet de préparation et de riposte à la COVID-19 (PPR-COVID19/FA) du ministère en charge de la santé.
Ces trois projets ont reçu respectivement des financements estimés à 73,8 ;75 et 36,8 milliards de francs CFA. pour ce qui est du Projet de Gestion Durable des Paysages Communaux pour la REED+.
Il s’agit précisément de deux accords composés d’une part, d’un don de de 33,9 milliards de francs CFA, d’un crédit du même montant de la part de la part de l’Association Internationale de Développement et d’un don du fonds fiduciaire multi-bailleurs du partenariat mondial des paysage durables et résilients PROGREEN d’un montant de 7,200 millions de francs CFA. Ce projet vise à renforcer la gestion durable des paysages et améliorer la possibilité de générer des revenus et l’accès au financement dans les zones forestières concernées au Burkina Faso.
Le projet sera mis en œuvre à travers une approche communautaire qui responsabilise les communes dans l’exécution des activités. Pour la Représentante Résidente de la Banque mondiale au Burkina Faso Madame Maïmouna Mbow FAM l’aboutissement de ces accords de financements est le résultat du dynamisme et de la qualité du partenariat entre la Banque Mondiale et le Burkina Faso.
Tout en espérant que ces ressources seront d’un apport considérable pour le gouvernement dans sa politique de développement pour le bien-être de la population, Maïmouna Mbow FAM a encouragé vivement une mise en œuvre diligente des approches communautaires pour obtenir des résultats rapides et visibles sur les populations.
Dans son allocution, le porte-parole représentant le gouvernement du Burkina Faso Innocent KIBA, a fait savoir que le PGPC/REED+ permettra d’asseoir dans 96 communes potentielles du Burkina reparties dans 8 régions, les bases durables pour une gestion harmonieuse des ressources forestières.
Ce projet qui participe à une vaste campagne de réduction de gaz à effet de serre profitera selon le ministre à environ 1 750 000 personnes. Il a terminé en saluant la Banque mondial pour ces financements qui expriment encore la volonté de l’institution à accompagner conséquemment notre pays confronté aux crises sécuritaire, sanitaire alimentaire et écologique.