Les changements dans les perspectives économiques et les incertitudes géopolitiques se multiplient cette année avec l’invasion de l’Ukraine par la Russie et les récents blocages dus au coronavirus en Chine.

Des sources proches de l’industrie et de l’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) ont prévu, au micro de Reuters que la croissance de la demande de pétrole ralentira l’année prochaine, sous l’effet de la flambée des prix du brut et des carburants. Ceci, alors que la flambée des prix de la matière première contribue à faire grimper l’inflation et constitue un frein à l’économie mondiale.

La hausse des prix entrainerait une destruction de la demande et d’importants consommateurs devraient ainsi tourner le dos au combustible dans les mois à venir. Elles disent s’attendre à ce que la demande croisse de 2 millions de barils par jour ou même moins en 2023, alors qu’elle devrait enregistrer cette année une hausse de 3,36 millions de barils par jour en 2022.

Il importe de rappeler que les experts et analystes estiment que malgré la forte hausse des prix du pétrole, le dynamisme actuel de la demande devrait emmener la consommation de carburant à dépasser le niveau référence de 2019.

L’OPEP devrait publier ses premières prévisions pour la demande de 2023 le mois prochain. Ses prévisions, ainsi que celles de l’Agence internationale de l’énergie (AIE), seront suivies de près pour obtenir des indications sur la manière dont la politique d’approvisionnement de l’OPEP pourrait évoluer.

Source: Agence Ecofin