Selon Kinley Salmon, un correspondant de The Economist basé au Sénégal, les pénuries de carburants tels que le diesel, l’essence, voire le kérosène touchent particulièrement les pays d’Afrique subsaharienne.
Salmon explique cette situation entre autres par le conflit russo-ukrainien et la dépendance de millions de ménages et d’entreprises en Afrique subsaharienne envers ces carburants pour alimenter les générateurs électriques.
Le secteur aérien est également sérieusement affecté en particulier par la chute de la capacité de raffinage de pétrole observée en 2021, une première en 30 ans. Pour les pays de l’Afrique subsaharienne, cette capacité de raffinage est déjà très limitée obligeant la plupart d’entre eux à importer les produits raffinés. Cela les rend donc automatiquement plus exposés à la crise énergétique actuelle.
L’organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) a par ailleurs publié en 2021, un rapport dans lequel elle prévoit que la capacité de raffinage potentielle de l’Afrique devrait commencer à augmenter en 2022, à un peu moins de 400 000 barils par jour, avant d’atteindre un peu plus d’un million de barils par jour en 2026.
source Agence Ecofin