La société australienne Worley remporte le contrat d’ingénierie de base pour le gazoduc Nigéria-Maroc
Le projet de gazoduc entre le Maroc et le Nigeria va permettre à ce dernier de monétiser ses immenses réserves gazières. Pour le Maroc, il s’agira d’assurer la satisfaction d’une importante partie de sa demande et faire du pays un pôle d’exportation vers l’Union européenne.
La société australienne de fourniture de services d’ingénierie pétrolière Worley, a annoncé qu’elle a remporté un contrat pour la fourniture de services d’ingénierie de base (FEED) pour le projet de gazoduc Nigeria-Maroc. Le cahier des charges de Worley comprend la réalisation d’une étude de faisabilité complète pour le projet.
Les sociétés publiques marocaine et nigériane du pétrole (ONHYM et NNPC respectivement) assureront conjointement le financement de l’étude estimée à 90,1 millions de dollars.
La branche londonienne de la société est chargée de réaliser l’étude concernant le déploiement du conduit sur le tracé onshore, y compris l’évaluation de l’impact environnemental et social, ainsi que les études d’acquisition des terres.
Les équipes de Worley en Afrique et en Inde seront également mobilisées pour soutenir l’étude de faisabilité. Quant à Advison, la branche conseil de Worley, elle réalisera l’étude de faisabilité portant sur l’électrification, le rythme d’introduction de l’électricité et l’autosuffisance de la région. Les bureaux de Worley au Royaume-Uni et à Madrid étudieront la possibilité d’utiliser des énergies renouvelables pour alimenter le projet afin de minimiser son empreinte carbone.
Source: Agence Ecofin