Au Kenya, la compagnie nationale d’électricité poursuit ses investissements dans la transition énergétique. Témoins de cet engagement, la construction des nouvelles centrales géothermiques financées par le gouvernement.

La Kenya Electricity Generating Company (KenGen) a annoncé dans un communiqué publié, mardi 29 mars, l’achèvement des travaux de construction de la centrale géothermique d’Olkaria I (83 MW), dont la production viendra s’ajouter au réseau électrique national du Kenya.

Rebecca Miano (photo, micro), PDG de KenGen, a déclaré : « La construction de l’unité 6 d’Olkaria I est conforme à la stratégie à long terme de l’entreprise et au plan de développement de l’électricité à moindre coût du Kenya, axé sur l’approvisionnement durable en énergie renouvelable, dans le cadre du ‘’Big Four Agenda’’ promu par le gouvernement ». Elle a décrit cette étape comme un grand pas en avant dans les progrès du Kenya vers une utilisation à 100 % des énergies renouvelables, d’ici 2030.

La construction a été achevée après l’installation réussie d’une turbine conçue par Fuji Electric Global. D’après KenGen, cette turbine est la plus grande jamais installée dans l’une de ses centrales géothermiques. C’est aussi la première fois qu’une turbine de ce type est installée en Afrique.

L’exploitation commerciale est attendue d’ici juin 2022, d’après la société. La centrale, qui devrait injecter 83,3 MW dans le réseau national, subit actuellement des tests de fiabilité pour confirmer sa production. C’est à la fois, pour le Kenya, un pas de plus vers la transition énergétique, et aussi une garantie de prix d’électricité beaucoup plus abordables, étant donné que la géothermie remplacera d’autres sources d’énergie plus coûteuses.

La finalisation de la construction de la centrale géothermique intervient alors que la géothermie représente jusqu’à 39 % de la capacité totale de production installée de KenGen. Les 83 MW supplémentaires s’ajoutent aux 713 MW actuels.

Source : Agence Ecofin