Ce mardi 05 décembre 2025, les directions techniques du ministère des mines et de la géologie se sont réunies autour de la présentation de l’étude de faisabilité du projet aurifère de AKI PETROLEUM Group SARL, destiné à une exploitation semi-industrielle de l’or dans la sous-préfecture de Maléah, préfecture de Siguiri.

La séance a été présidée par M. Ibrahim Kalil Keita, Directeur Général des Projets Miniers, qui a conduit les échanges avec l’ensemble des cadres techniques du département.

Au cœur de Noumandiana s’étend un permis de 82,29 km², niché dans l’un des bassins aurifères les plus riches de Haute-Guinée. Depuis 2020, les géologues y tracent, sondent et analysent la terre rouge.

Les travaux de la société à patrimoine guinéen ont permis de révéler une zone prioritaire de 16 km², dont le potentiel aurifère se distingue nettement à travers les données collectées : forages, tranchées, études géochimiques et métallurgiques.

L’étude présentée par AKI PETROLEUM Group SARL projette une exploitation à ciel ouvert, pensée pour s’adapter aux minéralisations peu profondes du site.

Le plan minier prévoit :

• Un rythme annuel de 260 000 tonnes de minerai;

• Un ratio de découverture de 0,43, révélateur d’une exploitation bien optimisée;

• Une durée de vie estimée à 6 ans et 2 mois.

Les modèles géologiques, fondés sur 138 forages RC, 20 forages diamantés et 22 tranchées, dessinent des structures aurifères continues sur près de 300 mètres. Autant d’éléments qui viennent appuyer la faisabilité technique du projet.

Le projet inclut l’installation d’une unité industrielle de 900 tonnes par jour, utilisant la gravimétrie.

Avec un taux de récupération attendu de 95 %, cette méthode permettra la production de lingots d’or répondant aux normes du marché international.

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Les résultats économiques présentés sont particulièrement encourageants :

• Un coût moyen de 25 USD/tonne;

• Un chiffre d’affaires global estimé à 230 millions USD;

• Une VAN de 30 millions USD;

• Un TRI de 59 %; et

• Près de 50 millions USD de recettes fiscales projetées pour l’État.

L’étude intègre également les enjeux sociaux et environnementaux de la zone notamment la gestion maîtrisée des impacts sur les sols et les eaux, la réduction des effets liés à l’orpaillage artisanal mais aussi la création d’emplois et dynamisation de l’économie locale.

Cette rencontre marque une avancée significative dans le processus d’évaluation du projet de Noumandiana.

SCRP

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