La Direction des Affaires Juridiques et du Contentieux (DAJC) du Ministère de l’Énergie, des Mines et des Carrières (MEMC) a ouvert, le mercredi 29 octobre 2025 à Ouahigouya, chef-lieu de la région Yaadga, un séminaire de vulgarisation des nouveaux textes régissant le secteur minier au Burkina Faso.

L’activité, prévue pour durer trois jours, a réuni les acteurs institutionnels, les collectivités territoriales et les opérateurs du secteur.

Le séminaire a été officiellement lancé dans la cité de Naaba Kango par le représentant du gouverneur de la région Yaadga, le Haut-commissaire du Zondoma, Aboubacar Sidiki NABE. Dans son allocution d’ouverture, il a salué l’initiative du MEMC, soulignant que « le Burkina Faso dispose d’une richesse minérale remarquable, dont l’or constitue la ressource la plus exploitée ». Il a rappelé qu’au cours des deux dernières décennies, la production aurifère a connu une progression soutenue, propulsant le pays au 4ᵉ rang des producteurs d’or en Afrique, derrière l’Afrique du Sud, le Ghana et le Mali. Toutefois, a-t-il précisé, la consolidation de ces acquis passe nécessairement par une meilleure appropriation du cadre réglementaire par l’ensemble des acteurs.

Cette rencontre s’inscrit dans la mise en œuvre du contrat d’objectifs 2025 du Ministre chargé des mines, qui fait de la vulgarisation des nouveaux textes une priorité nationale. Sur instruction du Premier ministre, cette initiative vise à renforcer la compréhension et l’application effective du cadre juridique réformé du secteur minier, gage d’une exploitation plus responsable et profitable aux populations.

Selon Appolinaire SAWADOGO, Chef du service de la réglementation à la DAJC/MEMC, ces trois jours d’échanges seront « l’occasion d’approfondir la compréhension des nouveaux textes, de partager les expériences et de cerner les enjeux et opportunités qu’offre le cadre réglementaire révisé pour un développement harmonieux et durable du secteur ».

Pour sa part, le Directeur régional de Energie, des Mines et des Carrières, Abdoul Moumini GUIGUEMDE, a souligné que cette session de vulgarisation marque un tournant dans la gouvernance minière du pays : « Notre ambition est de faire en sorte que chaque acteur, du niveau central au niveau local, maîtrise les nouveaux textes et les applique dans un esprit de transparence, de responsabilité et de redevabilité », a-t-il affirmé.

Placée sous le signe de la concertation et du partage d’expériences, cette rencontre ambitionne de jeter les bases d’une exploitation minière durable, respectueuse des normes, et véritablement porteuse de développement pour les communautés locales.

DCRP/MEMC

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