Les crises de l’eau menacent la paix mondiale, selon un rapport des Nations Unies
« L’Eau pour la prospérité et la paix ». C’est sous ce titre que l’UNESCO a publié pour le compte d’ONU-Eau, le Rapport mondial 2024 des Nations Unies sur la mise en valeur des ressources en eau. Cette édition expose les relations complexes d’interdépendance qui existent entre la gestion durable de l’eau, la paix et la prospérité. Outre, le rapport signale que les tensions liées à l’eau exacerbent les conflits à l’échelle mondiale. Pour préserver la paix, il est préconisé des États un renforcement de la coopération internationale et des accords transfrontaliers.
C’est un secret de polichinelle. L’eau est une ressource naturelle indispensable voire incontournable à la vie sur terre. Elle est devenue une denrée rare et mal répartie dans de nombreuses régions du monde, comme en Afrique et particulièrement au Sahel.
Le dérèglement climatique, la sécheresse, la dégradation des sols ont entraîné une baisse drastique de l’eau disponible, exacerbant ainsi les problèmes de sécurité dans le monde. La disponibilité de l’eau est désormais une problématique majeure à l’échelle mondiale avec des impacts considérables sur la suffisance alimentaire, la santé, le développement économique et social et même la sécurité.
Faisant écho à cette situation, le rapport de l’organisation onusienne indique que le stress hydrique a de graves impacts négatifs sur la stabilité sociale et estime que 10 % de la hausse des flux migratoires sur la planète sont liés à des déficits hydriques.
Hamidou TRAORE