Après environ 227 000 onces (6,4 tonnes) d’or produites en 2023, la mine d’or Sanbrado au Burkina Faso devrait livrer entre 190 et 210 000 onces en 2024. Son propriétaire West African Resources peut produire davantage d’or dans le pays dès 2025, avec la mise en service de la mine Kiaka.

West African Resources a publié le 28 février un plan de production actualisé pour ses deux projets au Burkina Faso. Entre 2024 et 2033, la compagnie minière australienne veut produire 4,03 millions d’onces (114 tonnes) d’or à la mine Sanbrado et à la future mine d’or Kiaka.

Alors que la production moyenne de la compagnie est attendue à 196 000 onces en 2024, uniquement du fait de Sanbrado, elle devrait atteindre 338 000 onces l’année prochaine. Ce chiffre inclut la contribution de la mine Kiaka, dont le premier lingot d’or est prévu pour le troisième trimestre 2025.

Le pic de production annuelle d’or de West African Resources au Burkina Faso devrait être atteint en 2029, avec la livraison de 473 000 onces par les deux mines. Cette année-là, la mine Sanbrado devrait contribuer à hauteur de 248 000 onces, alors que Kiaka devrait rapporter 224 000 onces. Sur les 10 ans, la compagnie prévoit produire 1,91 million d’onces à Kiaka et 2,11 millions d’onces à Sanbrado. Notons que la durée de vie de la mine Sanbrado, en service depuis 2020, s’étendrait jusqu’en 2034, alors que la production de Kiaka irait jusqu’en 2042.

Au cours des années à venir, West African Resources devrait donc jouer un rôle encore plus important dans la production d’or au Burkina Faso. L’année dernière, sa mine d’or Sanbrado a livré environ 227 000 onces.

Pour rappel, le secteur minier burkinabé, dominé par l’exploitation du métal jaune, a représenté 14,34 % du PIB et 79 % des exportations du pays en 2021, selon les dernières données disponibles à l’Initiative pour la transparence dans les industries extractives (ITIE).

Agence ecofin