Le Kenya s’ajoute à la liste des pays africains qui déclarent des réserves de coltan
En 2023, le Kenya a lancé un processus visant à confirmer la présence de gisements de divers minéraux, dont le cuivre, le coltan et le manganèse. L’exploitation de ces ressources peut accroitre la contribution des Mines à l’économie, actuellement à moins de 1 % du PIB.
Le Kenya a identifié des gisements de coltan dans six comtés du pays. C’est l’annonce faite mercredi 24 janvier par un haut responsable du ministère des Mines, Salim Mvurya, qui précise que le potentiel économique de ces ressources n’est pas encore connu.
« Nous laisserons nos équipes sur place pour procéder à des vérifications sur le terrain afin de pouvoir commencer à évaluer la valeur économique de ce minerai particulier », a indiqué M. Mvurya.
Le coltan est l’un des minéraux les plus stratégiques au monde, notamment parce que son offre est largement concentrée en Afrique centrale, avec la RDC qui héberge plus de la moitié des réserves mondiales. Avec la RDC, le Rwanda et l’Ouganda font partie des principaux producteurs africains. Notons que le coltan est largement utilisé dans l’électronique et est donc présent dans les voitures électriques, les smartphones et les ordinateurs.
Pour rappel, le secteur minier kényan représente moins de 1 % du PIB, mais le gouvernement veut décupler cette contribution à 10 % d’ici 2030. En 2023, les autorités ont mené un processus visant à confirmer la présence de gisements de divers minéraux dans le pays, notamment le graphite, le manganèse et les terres rares.
Si le potentiel économique des gisements de coltan découverts est avéré, leur exploitation peut contribuer à accroitre la part des Mines dans l’économie, notamment en recettes d’exportations et en emplois créés.
Agence ecofin