Dominé par l’exploitation minière artisanale et à petite échelle, le secteur minier de la Guinée-Bissau est peu développé. Son potentiel est cependant énorme, car le pays héberge notamment d’importantes ressources de bauxite et de phosphate.
La Guinée-Bissau est devenue le 82ème membre du Forum intergouvernemental sur les mines, les minéraux, les métaux et le développement durable (IGF). C’est l’annonce faite le 19 décembre par l’institution financée par le Canada et le Royaume des Pays-Bas, qui précise que cette adhésion permettra au pays de développer un secteur minier prospère et durable.
La Guinée-Bissau dispose d’un secteur minier peu développé, mais au potentiel immense. Selon des estimations de la Banque mondiale citées par la Banque africaine de développement, l’industrie minière pourrait générer des revenus estimés entre 15 et 20 % du PIB et créer jusqu’à 10 000 emplois.
Le pays héberge en effet de l’or, exploité déjà de manière artisanale et à petite échelle, d’importantes ressources de phosphate et de bauxite, ainsi que des matériaux de construction comme le sable, le calcaire et le granit.
Alors que le gouvernement a mis en place un certain nombre d’incitations pour attirer les investissements dans le secteur minier, l’adhésion à l’IGF permettra de mener ces projets en tenant compte des meilleures pratiques en matière de transparence et de durabilité dans le secteur.
« Nous sommes ravis de rejoindre l’IGF. Nous avons eu l’occasion de suivre de près les travaux de l’IGF grâce à sa collaboration avec l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) au cours des cinq dernières années. Nous avons déjà bénéficié d’une douzaine de sessions de formation et nous sommes impatients de continuer à apprendre », assure Luísa Emília Sanhá Évora, responsable à la direction générale de la Géologie et des Mines.
Notons qu’en adhérant à l’IGF, la Guinée-Bissau rejoint plusieurs pays ouest-africains qui sont déjà membres de l’organisation. Il s’agit du Mali, de la Guinée, du Burkina Faso, du Ghana, du Sénégal, du Niger et du Togo.
Agence ecofin