Le sud-africain Gold Fields fait partie des 10 premiers producteurs mondiaux d’or. Il détient des intérêts dans trois mines au Ghana, dont 45 % d’intérêts dans la mine d’or Asanko opérée par son partenaire canadien Galiano Gold.
Au Ghana, Gold Fields prévoit de prendre une décision sur l’avenir de la mine d’or Asanko dans les trois ou quatre prochains mois. Selon son PDG par intérim Martin Preece, toutes les options sont sur la table, dont une cession de la participation de 45 % détenue dans l’actif aux côtés de Galiano Gold.
En marge du Denver Gold Forum, le dirigeant a aussi indiqué mardi 19 septembre qu’il existe une possibilité que le géant sud-africain augmente sa participation dans Galiano. Cette sortie, relayée par Bloomberg, intervient alors que l’exploitation de la mine est arrivée à un tournant l’année dernière, avec une baisse de 19 % en glissement annuel de la production, due à l’épuisement de certains gisements majeurs. Cette baisse devrait se poursuivre en 2023 avec 120 000 à 130 000 onces attendues.
Il faut cependant souligner qu’un nouveau plan minier a été publié en février dernier, prolongeant la durée de vie de la mine jusqu’en 2031. Sur cette période, Asanko devrait livrer 1,8 million d’onces d’or, dont 254 000 onces en moyenne entre 2025 et 2030.
Pour rappel, le gouvernement détient 10 % d’intérêts dans la mine d’or Asanko, alors que l’opérateur de la mine, le canadien Galiano Gold, possède 45 % d’intérêts.
Agence ecofin