En avril 2022, les premières rumeurs sur une vente potentielle de la mine de cuivre Khoemacau ont émergé dans la presse. Alors que le propriétaire de l’actif les a depuis confirmées, plusieurs groupes miniers ont manifesté leur intérêt, dans un contexte où la demande du métal rouge est en hausse.
Au moins trois compagnies minières basées en Afrique du Sud sont dans la course pour racheter la mine de cuivre Khoemacau. Disposant d’une durée de vie de 20 ans et entrée en production en 2021, l’actif est évalué entre 1,5 et 2 milliards de dollars.
Selon des détails relayés le 6 septembre par Reuters qui cite des sources proches du dossier ayant requis l’anonymat, il s’agit d’Impala Platinum, Exxaro Resources et Sibanye Stillwater. Les deux premières sociétés citées n’ont pas confirmé, mais la troisième a reconnu la conclusion d’un accord de non-divulgation destiné à l’aider à « mieux comprendre l’opportunité » que représente Khoemacau.
« Khoemacau est un peu plus compétitif et nous n’allons pas nous lancer dans une guerre d’enchères qui n’aboutirait pas à créer de la valeur », a néanmoins précisé James Wellsted, porte-parole de Sibanye.
Il faut dire qu’en dehors de ces trois compagnies, un certain nombre d’investisseurs chinois seraient également engagés dans le processus. De même, South32 et Sandfire Resources, déjà actifs sur la mine de cuivre Motheo au Botswana, avaient manifesté un intérêt avant de se retirer.
Pour rappel, Khoemacau a une capacité de production annuelle estimée à 60 000 tonnes de cuivre, ainsi que le potentiel pour livrer jusqu’à 2 millions d’onces d’argent. Détenue par la société américaine Cupric Canyon, la mine fait partie intégrante de la stratégie de diversification du secteur minier botswanais en cours depuis quelques années.
Agence ecofin