Les États-Unis vont prêter 150 millions $ au profit de la plus grande mine africaine de graphite

L’australien Syrah Resources exploite au Mozambique Balama, la plus grande mine de graphite d’Afrique. Le produit de Balama est notamment exporté aux États-Unis pour y être transformé en matériau utilisés dans les batteries de véhicules électriques, et vendus à Tesla notamment.

Le Conseil d’administration de l’International Development Finance Corporation (DFC), la banque de développement des États-Unis, a approuvé un prêt pouvant atteindre 150 millions de dollars au profit de la mine de graphite Balama, au Mozambique. C’est l’annonce faite le 11 septembre par la compagnie minière australienne Syrah Resources, propriétaire de cette mine, la plus grande d’Afrique.

Ce prêt fait partie des annonces du président américain Joe Biden le week-end dernier, en marge du G20 qui se tenait en Inde.

Il s’inscrit dans le cadre du soutien apporté par Washington à la sécurisation de l’approvisionnement américain en minéraux essentiels à la transition énergétique, minéraux dont fait partie le graphite. Syrah Resources a d’ailleurs installé une usine aux États-Unis pour transformer le graphite de Balama et vendre le produit final aux fabricants de batteries et aux constructeurs de véhicules électriques, dont Tesla.

« L’approbation du prêt de DFC à Twigg Exploration and Mining [filiale de Syrah, Ndlr] par le Conseil d’administration de DFC démontre l’importance de Balama qui est la plus grande exploitation intégrée d’extraction et de traitement de graphite au monde, pour la stratégie des États-Unis en matière de minéraux essentiels », a commenté Shaun Verner, DG de la compagnie.

Notons que le prêt est d’une durée maximale de 13 ans et son octroi effectif est soumis à l’achèvement d’un audit préalable et d’autres conditions, y compris la négociation des termes finaux et de la documentation juridique. Une notification doit également être transmise au Congrès américain. Une fois les fonds disponibles, ils seront notamment affectés à des études de faisabilité pour le développement des ressources en vanadium de Balama. L’agrandissement de l’installation de stockage des résidus a également été évoqué par Syrah.

Agence ecofin

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