COP 16 sur la lutte contre la désertificationn : Le Burkina Faso partage son expérience en matière de GDT

Le mardi 10 décembre 2024 le Conseiller technique Paul DJIGUIMDE, représentant le ministre de l’Environnement, de l’Eau et de l’Assainissement Roger BARO a co-animé un panel sur la lutte contre la désertification.

Organisé par l’Alliance des États du Sahel au cours de la 16ème Conférence des Parties (COP16) de la Convention des Nations Unies sur la Lutte contre la Désertification (CNULCD) à Riyad, en Arabie Saoudite le panel avait pour thème « partenariat multi-acteurs au niveau local : lutte contre la désertification, renforcement de la résilience et de la sécurité alimentaire au Sahel ». C’était en présence du Mali, du Niger du Tchad, du Burkina Faso et des représentants de la société civile.

Des moments intenses d’échanges et de partage d’expériences des pays membres de l’Alliance du Sahel. L’ambition , c’est de dégager les meilleures pratiques en termes de réponse coordonnée à la dégradation des terres et à la désertification au Sahel, les bonnes pratiques à l’échelle afin de renforcer le partenariat multi-acteurs dans leurs activités de restauration des terres et de renforcement de la résilience agricole et comment impliquer les autorités locales et la société civile à des réponses coordonnées et en assurer l’appropriation.

A l’occasion le Conseiller technique Paul DJIGUIMDE a fait le point des acquis au Burkina Faso grâce à la mise en œuvre de deux projets financés par la Banque mondiale. A savoir le Programme National de Partenariat pour la Gestion Durable des Terres et le Programme d’investissement forestier qui ont permis d’engranger d’importants résultats tels que 930 924 plants mis en terre, 7 630 Km de pare-feu, 15 000 mètres de cordons pierreux, 520 ha de terres récupérées et 2295 ha de forêts mise en défens.

Les autorités locales et la société civile occupent une place importante dans la gestion durable des terres. Pour le conseiller technique, il faut les associer et faciliter l’appropriation en les impliquant dans la conception, la mise en œuvre et le suivi-évaluation des projets et programmes, la concertation et l’adhésion des acteurs autour des défis communs et assurer la complémentarité des approches de gestion durable des terres »

Au terme des échanges, des recommandations ont été formulées. Parmi elles on peut citer la poursuite de la mise en œuvre des programmes et projets d’adaptation et d’atténuation déclinés dans la contribution déterminé au niveau national (CDN), le programme national d’adaptation au changement climatique (PNA), le programme de définition des cibles (PDC/NDT) et la poursuite de la mobilisation des ressources financières pour la mise en œuvre des actions de lutte contre la désertification et la mise à l’échelle des bonnes pratiques de GDT recensés à l’échelle nationale.

𝗗𝗖𝗥𝗣 / 𝗠𝗘𝗘𝗔

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